tinder Pourquoi ces dames lesbiennes et bi en ont quelque peu marre des couples i  propos des apps de rencontres

Rien que Afin de vous

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I  propos des applications de rencontres, les couples sont nombreux a chercher une femme pour les rejoindre dans les draps, a l’occasion d’un plan un trois. Une pratique d’objectivation qui constitue une vraie pollution Afin de nombre de femmes lesbiennes et bi qui cherchent l’amour.

« Couple amoureux, on aimerait tenter une nouvelle experience avec une fille… » cette categorie d’annonces pullule i  propos des applications de rencontres. Les « chasseurs de licornes », (« unicorn hunters », comme ils ont ete baptises en anglais), parcourent Tinder, Meetic, OkCupid ou bien Happn a J’ai recherche d’une cousine « a la sexualite totalement liberee » Afin de « pimenter un relation ».

Notre licorne, c’est votre soeur lesbienne ou bi qui acceptera de se joindre a eux Afin de une nuit ou diverses. Ces annonces posent toutefois probleme a la plupart d’entre elles, qui voient leurs recherches parasitees par des chasseurs de licornes, De surcroit qui plus est nombreux.

« Troisieme » roue du carrosse

Certains l’indiquent en direct sur leur profil. En swipant , chacun pourra donc denicher Valentine* et Matheo*, posant amoureusement en photo. Lui blotti dans son cou, l’entourant, cette dernii?re, de ses bras. Dans un bio, ils precisent d’emblee « nous aimerions approcher une fille avec qui s’amuser. » On ne pourra pas s’y tromper.

D’autres profils laissent le doute planer au premier abord. Nora* pose devant son miroir, seule. Decollete plongeant et bouche en coeur, comme si elle allait vous embrasser. Dans la description qui accompagne ses photos, elle indique « moi et Jacques, on cherche une fille pour une fi?te cool ». Aucune photo de votre dernier, mieux coi»te etre attentive et lire la description avant de matcher.

Pour certains couples, plus pernicieux, non seulement seule la photo de la femme du couple reste affichee, mais et puis, il n’est gui?re stipule qu’elle n’est ni accessible, ni a la recherche d’une relation (sexuelle) classique.

Des profils de jeunes filles comme «appats»

Emeline*, 18 annees, est lesbienne et vit a Namur, en Belgique. Debut 2020, elle matche avec Laurine*, 22 ans. Pendant quatre uniforme rencontrer gratuit a cinq mois, elles discutent tres regulierement. « On parlait de nous, de les centres d’interet. On flirtait, on parlait de se voir. Je m’imaginais bien en couple avec cette dernii?re, je m’etais attachee a elle. » au moment oi? elles evoquent un coup De surcroit un potentiel rendez-vous, Laurine annonce a Emeline que Notre premiere fois qu’elles se verront, votre va etre avec son copain, afin d’effectuer 1 plan a des. Un choc Afin de Emeline. « Elle a dit ca en mode « normal », tel si c’etait prevu depuis le debut. Alors que nullement du tout. » L’etudiante quitte Notre conversation, decue. « J’ai eu un sentiment de trahison. On avait cree en confiance, de la communication. Au final, cette dernii?re a fera bien ca Afin de m’appater. Elle s’attendait peut-etre a ce que je dise oui car je m’etais attachee a elle. » Cette strategie, qui constitue votre veritable manque de respect, n’est malheureusement jamais isolee.

Alice, 29 annees, bisexuelle, a elle aussi ete la proie d’un couple de chasseurs de licornes. Elle a utilise des applications de rencontre pendant un an, a Paris. A l’epoque, en 2017, elle y cherche « des plans cul, ainsi, par exemple une relation, avec votre homme ou une femme ». Au gre de ses « matchs » sur Tinder, elle tombe « trois ou quatre fois » sur des couples a la recherche d’une soeur. « Plusieurs fois, c’etait un mec qui utilisait la photo de sa cherie… Les profils de nanas seront souvent des appats. Dans Notre bio, la « fille » ne precise pas qu’elle cherche un plan a des. Alors tu tombes dans le panneau. »